Semelles de vent

TRAVAUX SUITE

Ca y est les travaux ont enfin repris. Il s'agit maintenant du nettoyage de tous les murs par enlèvement des divers enduits, terre ou ciment, qui les recouvrent.Ca fait tellement de poussière que j'ai été obligé de quitter la maison, j'ai loué une chambre dans une maison pas très loin, mon troisième déménagement depuis le début des travaux. C'est une maison sympa avec une grande cour, une fontaine et deux orangers. La proprio, Oum-Rami, est très gentille; je lui loue une de ses trois chambres, les deux autres sont occupées par trois jeunes filles de 20 ans, une italienne qui vit à Prague, une anglaise et une écossaise, elles suivent ensemble des cours d'arabe classique à l'université. On se partage une cuisine minuscule et un grand hammam, je leur ai offert l'apero hier soir en manière de pendaison de crémaillère.
Au fur et à mesure qu'on avance dans la mise à nu des murs, on va de surprise en surprise, en particulier dans la chambre du bas (on n'est pas encore à l'étage) où on a découvert 5 niches décoratives dont deux grandes avec arcs en pierre. J'aurai donc 1 porte, 4 fenêtres et 8 niches dans ma chambre, elle va être super.
Depuis trois jours l'automne s'est installé, ciel nuageux, pluies intermittentes et pas plus d'une vingtaine de degrés dans la journée, tout le monde a sorti les pulls et les nuits sont fraiches.
Jeudi soir je suis parti avec Youssef le chef de chantier dans son village dans la montagne au dessus de Damas. Il habite une grande maison toute neuve de trois étages avec son père et sa mère, ses quatre frère, sa soeur, un oncle et un neveu.Je m'attendais à une vie de famille nombreuse, mais comme aucun des enfants n'est marié, ils vivent tous séparément chacun dans son appartement vide, et il n'y a aucun enfant pour mettre de l'animation dans la maison, un peu triste quoi. Heureusement on a fait une grande balade dans la montagne et dans les vergers qui bordent le Barada, la rivière qui coule à Damas (ou qui devrait couler car il n'y a pas d'eau pendant 8 mois de l'année). C'est l'olivier qui prédomine partout et les arbres croulent sous le poids des olives qui doivent être récoltées bientôt.
Le gouvernement oblige les gens à planter des oliviers et la Syrie est le troisième producteur d'huile d'olive du monde.
Voyage aller et retour en "service", ce sont de petits bus qui font toujours le même trajet et qui s'arrêtent à la demande. Le passager le plus proche du chauffeur récolte la monnaie des autres passagers et paye le chauffeur. On trouve ces mini-bus, qui contiennent 15 personnes, partout en Syrie, c'est le moyen de transport le plus utilisé ici.
Mais je vois que ça va être l'heure de l'araq! Je vous laisse, à bientôt.






01/11/2009
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